
Déjà, sous la Haute Antiquité, les Chinois, les Grecs et les Romains transformaient la graine de sénevé (plante à fleurs jaunes) en une pâte fine et aromatique.
Si l'usage médical de cette plante est incontestable chez les Grecs et les Romains, elle est très vite introduite également dans la cuisine. Ainsi, sous sa forme culinaire, les Anciens l'associaient déjà au vinaigre, qui a l'étonnante caractéristique d'inhiber les propriétés révulsives de la plante.
Si l'usage médical de cette plante est incontestable chez les Grecs et les Romains, elle est très vite introduite également dans la cuisine. Ainsi, sous sa forme culinaire, les Anciens l'associaient déjà au vinaigre, qui a l'étonnante caractéristique d'inhiber les propriétés révulsives de la plante.

Les mots « moutarde » et « sénevé » feront simultanément leur apparition dans le français du XIIIème siècle.
Quant au « moutardier », qui désigne le fabricant ou le marchand de moutarde, il apparaît pour la première fois dans le registre de la taille royale de Paris en 1292 ; et une ordonnance de 1351 le cite parmi les marchands autorisés à avoir des poids.
Chez les gens de modeste condition, la moutarde sera très longtemps utilisée pour relever les plats à la place du poivre : épice d'importation beaucoup plus chère. Mais, avec la grande époque des fêtes et banquets gigantesques, notamment à la Renaissance, elle investit peu à peu les milieux plus aisés : Rabelais en fait d'ailleurs grand cas.
Quant au « moutardier », qui désigne le fabricant ou le marchand de moutarde, il apparaît pour la première fois dans le registre de la taille royale de Paris en 1292 ; et une ordonnance de 1351 le cite parmi les marchands autorisés à avoir des poids.
Chez les gens de modeste condition, la moutarde sera très longtemps utilisée pour relever les plats à la place du poivre : épice d'importation beaucoup plus chère. Mais, avec la grande époque des fêtes et banquets gigantesques, notamment à la Renaissance, elle investit peu à peu les milieux plus aisés : Rabelais en fait d'ailleurs grand cas.

Au fil des siècles, la moutarde devient un met de qualité synonyme de richesse, de raffinement et de plaisir.
C'est au XVIIème siècle qu'apparaissent les premières moutardes fines et aromatiques.
Au XVIIIème et début du XIXème siècle, les fabricants rivalisent d'inventions pour créer mille recettes nouvelles.
C'est au XVIIème siècle qu'apparaissent les premières moutardes fines et aromatiques.
Au XVIIIème et début du XIXème siècle, les fabricants rivalisent d'inventions pour créer mille recettes nouvelles.

A partir de 1850, la révolution industrielle fait son apparition, et la moutarde, qui jusqu'alors avait toujours été fabriquée à la main, voit-elle aussi, sa fabrication (broyage, triturage et tamisage) mécanisée.
Au XXème siècle, la réglementation est de plus en plus stricte : ainsi un décret de 1937 (qui sera complété et actualisé en juillet 2000) vient définir les conditions de fabrication et de dénomination des moutardes.
De nos jours, la fabrication artisanale de la moutarde a quasiment disparu. Seuls quelques rares fabricants, auxquels la Moutarderie Fallot est fière d'appartenir, utilisent encore le procédé artisanal du broyage à la meule de pierre, qui, en préservant toutes les qualités gustatives de la pâte, donne à nos moutardes une saveur incomparable.
Au XXème siècle, la réglementation est de plus en plus stricte : ainsi un décret de 1937 (qui sera complété et actualisé en juillet 2000) vient définir les conditions de fabrication et de dénomination des moutardes.
De nos jours, la fabrication artisanale de la moutarde a quasiment disparu. Seuls quelques rares fabricants, auxquels la Moutarderie Fallot est fière d'appartenir, utilisent encore le procédé artisanal du broyage à la meule de pierre, qui, en préservant toutes les qualités gustatives de la pâte, donne à nos moutardes une saveur incomparable.